Glossaire

Aérosols: Ensemble de particules solides ou liquides en suspension dans l'air, dont la taille varie généralement de 0,01 à 10 µm et qui séjournent dans l'atmosphère plusieurs heures au moins. Les aérosols peuvent être d'origine naturelle ou humaine (anthropique). Ils peuvent influer sur le climat de diverses façons: directement, par diffusion ou absorption du rayonnement, et indirectement, en agissant comme des noyaux de condensation pour la formation de nuages ou en modifiant les propriétés optiques et la durée de vie des nuages. [Source: ar4-wg1-annex-fr.pdf - Annexe 1 Glossaire, rapport du GIEC- voir Aérosols]
 

Attribution : Démarche consistant à évaluer l’apport relatif des différents facteurs à l’origine d’un changement ou d’un événement avec une estimation du degré de confiance. 

Climatologie : Étude de l'état physique moyen de l'atmosphère et de ses variations statistiques dans le temps et l'espace sur la base des conditions météorologiques observées sur une période de plusieurs années. [Source*: Vocabulaire météorologique international, OMM - N° 182 (climatology)]
 

ESM : « Earth system model ». MCG de troisième génération composé d’un MCGAO couplé avec un modèle du cycle du carbone. 
 

Météorologie : Étude de l'atmosphère et de ses phénomènes. [Source* : Vocabulaire météorologique international, OMM - N° 182 (meteorology)]
Science de l'atmosphère. [Source: International Glossary of Hydrology, WMO/UNESCO, 1992]
 

MCGA : Modèle de circulation générale atmosphérique. Cette appellation, rendue nécessaire avec l’arrivée des modèles couplés, désigne la catégorie de modèles MCG qui modélise la composante atmosphérique et la surface terrestre émergée du système climatique.
 

Mode couplé : Mode par lequel au moins deux modèles s'échangent des données à leur interface en cours de simulation afin de s'influencer mutuellement (ex. modèle atmosphérique couplé avec un modèle océanique). Par opposition, en mode non couplé (« off-line »), les sorties d'un modèle servent d’intrants à un autre modèle sans possibilité de rétroactions entre les deux. 
 

Pilotage : Action de fournir à un modèle régional de climat à aire limitée, les valeurs de certaines variables telles que les vents, la température, l’humidité et la hauteur du géopotentiel, sur les frontières latérales du domaine d’intégration afin de le garder en lien avec la circulation à grande échelle prévalant à l’extérieur du domaine régional. Ces variables à grande échelle sont fournies par une source de données globales telles que les réanalyses ou la simulation climatique d’un MCG. Le pilotage opère dans une zone de transition appelée « éponge » qui occupe typiquement les dix premiers points de grille (peu importe la distance couverte) sur le pourtour du domaine d'intégration. Les valeurs aux frontières y sont graduellement combinées à celles de plus fine échelle du MRC à chacun de ses pas de temps. Il existe plusieurs techniques de pilotage (relaxation de type Davies, pilotage spectral, etc.). On parle de pilotage unidirectionnel lorsque le transfert d’information se fait exclusivement du global vers le régional. 
 

Résolution horizontale : Distance horizontale entre les points de la grille de calcul sur laquelle sera exécuté le code informatique du modèle de climat. Elle est généralement exprimée en degrés ou en kilomètres selon les types de modèle.
 

Résolution verticale : Nombre de niveaux verticaux et espacement entre ceux-ci qui définissent l’empilement des grilles de calcul du modèle du climat. L'empilement se fait selon l'altitude dans la partie atmosphérique du modèle et selon la profondeur dans le sol et dans l'océan. Pour de nombreux modèles climatiques, les niveaux verticaux ne sont pas également espacés dans le but de mieux modéliser certains processus, particulièrement lorsqu'on s'approche de la surface.
 

Simulation numérique du climat (ou simulation climatique) : Méthode d'étude d'un système climatique physique en le simulant à l'aide d'un modèle numérique de climat. Une simulation produite par un modèle de climat génère de très longues séries temporelles dans les 3 dimensions de l'espace pour plus d’une centaine de variables descriptives du système climatique. Ces séries temporelles contiennent toute l'information nécessaire pour construire une météo virtuelle toutes les 3 ou 6 heures. Les statistiques calculées à partir de ces météos virtuelles constituent le climat simulé.
 

Temps de relaxation vers l’équilibre (“spin-up” en anglais) :Période située au début d'une simulation climatique définie entre le temps initial et le moment où le modèle climatique atteint un équilibre qui lui est propre. Durant cette période de démarrage, les valeurs assignées aux diverses variables du modèle (au temps initial) changent graduellement sous l’action des processus physiques inclus dans le modèle de climat pour atteindre les valeurs typiques de la région du globe simulée. Ce temps d’ajustement vers l’équilibre sera influencé particulièrement par les processus les plus lents inclus dans les différentes composantes du modèle climatique (atmosphère, hydrosphère, cryosphère, lithosphère, biosphère). Cette période est toujours retranchée de la simulation climatique avant de procéder à son analyse. Il n'y a pas de méthode infaillible pour déterminer si le modèle a atteint son état d'équilibre mais lorsque le temps de relaxation est complété, les statistiques des diverses variables de la simulation climatique ne dépendent plus vraiment des conditions initiales. De plus, dans une simulation où les gaz à effet de serre sont gardés constants, les statistiques demeurent stables lorsque le temps de relaxation est complété.