Panel 8 : L'interdisciplinarité dans l'étude de la mise en œuvre de l'adaptation
Panel 8 – L'interdisciplinarité dans l'étude de la mise en œuvre de l'adaptation
Thématique : Mesures de progrès en adaptation
L'interdisciplinarité dans l'étude de la mise en oeuvre et des retombées de l'adaptation: promesses et défis.
Pierre Valois, Université Laval - OQACC, Professeur titulaire
François Anctil, Ph.D.; Professeur titulaire et directeur du Département de génie civil et de génie des eaux - Faculté des sciences et de génie, Université Laval
Geneviève Cloutier, Ph.D., OUQ; Professeure titulaire et directrice du Centre de recherche
Catherine Dubois, Directrice de projets corporatifs à la Société québécoise des infrastructures
Isabelle Goupil-Sormany, Médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive et en médecine familiale et professeure adjointe à l’Université Laval
Johann Jacob, doctorant en mesure et évaluation à l’Université Laval au sein de l’OQACC
Alain N. Rousseau, Professeur-chercheur au Centre Eau Terre Environnement et professeur associé aux départements de Génie civil et Génie des eaux et Sols et Génie agroalimentaire de l’Université Laval
Isabelle Thomas, spécialiste des questions de développement durable, de vulnérabilité urbaine et de développement régional.
Résumé : Le développement et l'application d'approches systématiques pour mesurer les progrès de l'adaptation représente un problème complexe. Malgré l’abondance des travaux dans ce créneau, il existe un faible consensus quant aux indicateurs à utiliser. Les différentes perspectives autour de l’adaptation et des concepts adjacents (vulnérabilité, résilience, capacité d’adaptation, etc.), le nombre élevé de pratiques d’adaptation, la complexité des processus socio-économiques et environnementaux impliqués, viennent particulièrement compliquer l’identification d’indicateurs susceptibles de rallier le plus grand nombre et compromettre la mesure des progrès.
Ce panel se concentre sur l'importance d'intégrer différentes disciplines pour aborder cette complexité. La combinaison des expertises apparaît comme une modalité incontournable pour suivre et évaluer les progrès en adaptation. Par exemple, l’identification des dimensions clés à mesurer implique de s’attarder tant aux aspects physiques (résilience des infrastructures, des écosystèmes, etc.) que socio-économiques (adaptation des communautés, réduction des vulnérabilités, etc.). De plus, la diversité des retombées anticipées nécessite de faire appel à différentes méthodes, qu’elles soient quantitatives (modèles de simulation, analyses statistiques avancées, etc.) ou qualitatives (études de cas, évaluations participatives, etc.).
Associés à différents domaines d’expertise, les participant(e)s à ce panel ont en commun d’avoir participé à des projets interdisciplinaires visant le développement d’indicateurs d’adaptation. Par un retour sur leur expérience, ce panel illustrera comment les interactions entre différentes disciplines peuvent aider à solutionner certains enjeux liés à la mesure des progrès en adaptation. Ce panel posera également un regard lucide tant sur les promesses que les difficultés d’une telle approche pour le développement d’indicateurs pour la transition climatique.