Grâce à ce projet, il sera possible de guider la planification d’une ceinture verte pour Montréal et fournir des informations concrètes pour le gouvernement québécois, notamment les ministères du gouvernement provincial, les municipalités (MRC), les ONG de conservation locales et régionales et les chercheurs et biologistes travaillant dans le domaine.

Les connaissances et les outils générés par ce projet pourront être intégrés dans des plans de gestion de la biodiversité et de suivi des milieux naturels et des aires protégées, dans le développement de pratiques de prévention, de détection précoce et de contrôle des espèces envahissantes, dans les politiques visant la protection de l’environnement et du patrimoine naturel, ainsi que dans des programmes scientifiques visant la compréhension des mécanismes d’invasion.

L'adoption à grande échelle des SCI dans le sud du Québec pourrait permettre de limiter la dépendance des agriculteurs envers les programmes de gestion des risques. Cela pourrait aussi permettre de générer des économies substantielles pour la société qui finance en bonne partie ces programmes.

Ce projet a permis notamment de formuler des principes et des lignes directrices permettant d'orienter l'adaptation de la gestion des aires protégées aux changements climatiques dans lequel Parcs Québec s’est déjà engagé. De plus, une méthode d’évaluation reproductible de la vulnérabilité des espèces aux changements climatiques a été rendue disponible.
 

Le cadre méthodologique fournit les fondements scientifiques pour mettre en place un réeau de suivi de la biodiversité qui tient compte des changements climatiques au Québec. Le suivi de la biodiversité donnera la possibilité d'évaluer les impacts des perturbations humaines, les efforts d'aménagement et de conservation ainsi que les changements dans la biodiversité et les services écologiques afin de s'adapter aux changements climatiques.