Attribution d’un évènement convectif intense au changement climatique - le cas de Copenhague
Conférencier(s)
Description
En utilisant une méthode d’ensemble produit par un modèle de prévision numérique du temps à haute résolution, nous évaluons le risque d’occurrence d’un tel évènement dans des conditions à la fois plus froides et plus chaudes.
Résumé
Dans la soirée du 2 juillet 2011, une violente averse s’est produite au-dessus de Copenhague, au Danemark. Entre 90 et 135 mm de précipitations ont été enregistrés en moins de 2 heures, ce qui a inondé la ville et causé des centaines de millions d’euros de dommages.
Quoique rares, l’impact sur la société de tels évènements est important et doit être compris dans le contexte du réchauffement climatique.
Or, simuler de tels évènements demeure problématique. En utilisant une méthode d’ensemble produit par un modèle de prévision numérique du temps à haute résolution, nous évaluons le risque d’occurrence d’un tel évènement dans des conditions à la fois plus froides et plus chaudes.
Nous montrons que le risque d’inondation et le risque d’atteindre des intensités de précipitations sans précédent augmentent avec le réchauffement climatique.
Plus précisément, nous démontrons que le risque d’occurrence d’un tel évènement est presque le double de ce qui aurait pu être réalisé sans la présence du réchauffement anthropique.