Orages et foudre

Un orage est défini par une perturbation atmosphérique violente, caractérisée par la présence d’éclairs et de tonnerre à l’intérieur d’un énorme nuage de type cumulonimbus.

Les orages naissent d’une instabilité atmosphérique produite par la rencontre entre une masse d’air chaud et humide et d’une masse d’air froid. Ils sont considérés comme des systèmes convectifs, c’est-à-dire un système caractérisé par des mouvements verticaux dans l’atmosphère, où l’instabilité crée rapidement de forts mouvements ascendants et descendants. 

Dans les cumulonimbus, les conditions sont idéales pour former des précipitations intenses, parfois de la grêle ainsi que de fortes rafales.  Les orages sont des phénomènes généralement très concentrés dans l’espace et le temps de sorte que les précipitations intenses qui s’y forment sont de courte durée.  

L’occurrence des orages sur le territoire québécois, et même selon le moment de la journée, dépend des mécanismes qui provoquent la rencontre des masses d’air. D’une part, on retrouve souvent des orages le long d’un front froid accompagnant une dépression météorologique. Ces lignes d’orages peuvent balayer successivement plusieurs régions et se produire à toute heure du jour et en toute saison, bien qu'elles soient extrêmement rares en hiver. 

D’autre part, les journées d’été chaudes et humides typiques du sud du Québec sont propices à la formation d’orages de fin d’après-midi et de début de soirée. Ce type d’orage estival est souvent très localisé et cesse avec le coucher du soleil.  
 
De manière générale, le sud du Québec est caractérisé par des orages plus nombreux et ce nombre diminue graduellement au fur et à mesure que l’on se déplace vers le nord de la province. Ainsi, la plupart des régions connaissent des épisodes d’orage chaque année. Toutefois, ce n’est pas nécessairement le cas pour les régions très au Nord comme le Nuvavik.