Projets de recherche et publications

Ces résultats permettent aux producteurs acéricoles du Québec de développer une vision et une stratégie de développement du secteur prenant en compte les changements climatiques. Ils permettent également au MAPAQ et à la Table filière acéricole de mieux préparer l’adaptation des programmes et des mesures de soutien à la filière, et d’améliorer la planification stratégique du secteur acéricole face aux changements climatiques.

Ce projet a permis d’identifier les secteurs de l‘économie influencés positivement et négativement par les changements climatiques afin de concevoir et mettre en place des mesures de compensation, qui peuvent grandement faciliter la mise en oeuvre d’un programme d’adaptation.

Ce projet vise à brosser un portrait général des épisodes de sécheresse hydrologique pour le Québec méridional dans un contexte de climat en évolution en identifiant mieux les conditions météorologiques menant à de tels épisodes et en analysant leur prévalence en climat futur. Le projet pourrait ainsi ouvrir la voie à une prévision hydrologique adaptée aux étiages.

L'étude présente un bilan de l'état actuel des connaissances sur l'évolution probable de la forêt feuillue de l'est du Canada et peut donc servir de référence lors des observations futures. Une gestion adaptée des ressources forestières permettra de planifier adéquatement tout en laissant assez de flexibilité pour s'ajuster selon l'avancement des connaissances.

L'étude montre qu'il serait plus approprié de considérer des mesures sur le long terme permettant de diminuer la consommation d’eau des municipalités tout au long de l’année et d’autres permettant d’augmenter la capacité du bassin versant à garder l’eau.

L'analyse des climats analogues peut aider les décideurs et gestionnaires à diriger leur recherche d'information vers les territoires identifiés comme analogues climatiques, et à s’inspirer des mesures d’adaptation les plus appropriées dans les stratégies et les programmes de conservation et d’utilisation de l’eau, pour un secteur d’activité particulier.

Ce projet a permis de rendre disponible, pour les praticiens de l’évaluation en matière d’ACC, une liste d’indicateurs rassemblés et classés selon une structure logique, mobilisables et adaptables selon les contextes et besoins d’évaluation.

Le projet offre des évaluations monétaires de biens et services écosystémiques pouvant être utilisées dans des analyses coûts-avantages, d’évaluations de dommages, de quantification de compensations pour dommages environnementaux par le biais de la méthode de transfert de valeur. Il guide le choix de la méthode d’évaluation la plus appropriée à chaque type de biens et services écosystémiques et de situation d’analyse.

Les leçons apprises ainsi que les recommandations de choix et de mises en œuvre peuvent aider d'autres municipalités à mettre en œuvre des outils économiques dans la gestion de leur stratégie d’adaptation aux changements climatiques.

Le projet a permis d'apporter des informations importantes pour mieux outiller les spécialistes qui modélisent l’évolution des marais en fonction des changements climatiques, afin de protéger les milieux à risque.

L’analyse économique a permis de proposer des valeurs économiques plausibles pour les milieux humides des deux régions étudiées, permettant d’offrir un barème de référence utile pour la réalisation d’études coûts-bénéfices de projets de conservation des milieux humides.

Grâce à ce projet, il sera possible de guider la planification d’une ceinture verte pour Montréal et fournir des informations concrètes pour le gouvernement québécois, notamment les ministères du gouvernement provincial, les municipalités (MRC), les ONG de conservation locales et régionales et les chercheurs et biologistes travaillant dans le domaine.

Les connaissances et les outils générés par ce projet pourront être intégrés dans des plans de gestion de la biodiversité et de suivi des milieux naturels et des aires protégées, dans le développement de pratiques de prévention, de détection précoce et de contrôle des espèces envahissantes, dans les politiques visant la protection de l’environnement et du patrimoine naturel, ainsi que dans des programmes scientifiques visant la compréhension des mécanismes d’invasion.

L'adoption à grande échelle des SCI dans le sud du Québec pourrait permettre de limiter la dépendance des agriculteurs envers les programmes de gestion des risques. Cela pourrait aussi permettre de générer des économies substantielles pour la société qui finance en bonne partie ces programmes.

Les résultats montrent l'importance de travailler en étroite collaboration avec les populations locales pour la mise en oeuvre de stratégies politiques appropriées et applicables au contexte spécifique.

Ce projet a permis notamment de formuler des principes et des lignes directrices permettant d'orienter l'adaptation de la gestion des aires protégées aux changements climatiques dans lequel Parcs Québec s’est déjà engagé. De plus, une méthode d’évaluation reproductible de la vulnérabilité des espèces aux changements climatiques a été rendue disponible.
 

Ce projet a permis de sensibiliser les acteurs du secteur maraîchers aux principaux risques climatiques et à leur évolution future en lien avec les changements climatiques, d'identifier des mesures d’atténuation de ces risques qui sont à la fois des pratiques culturales et des solutions technologiques, et de recommander des pistes pour accompagner les producteurs maraîchers dans une démarche de diagnostic des risques climatiques sur leur ferme.

Le cadre méthodologique fournit les fondements scientifiques pour mettre en place un réeau de suivi de la biodiversité qui tient compte des changements climatiques au Québec. Le suivi de la biodiversité donnera la possibilité d'évaluer les impacts des perturbations humaines, les efforts d'aménagement et de conservation ainsi que les changements dans la biodiversité et les services écologiques afin de s'adapter aux changements climatiques.

Les retombées pour l'adaptation de ce projet sont notamment la confirmation de l'importance du moment d'application par rapport à des événements de pluies intenses, ainsi que l'identification d'une augmentation de la contamination de l'eau de ruissellement dans un avenir rapproché (d'ici 2040) pour la tavelure du pommier.

Ces travaux de recherche ont permis d'informer et sensibiliser les intervenants régionaux quant aux principales espèces exotiques envahissantes qui constituent une menace pour la culture du soya au Québec. Ils ont également fournit des connaissances plus approfondies quant au risque d'établissement futur de trois de ces espèces, utiles pour évaluer l'intérêt d’implanter certaines mesures d'adaptation (réseau de surveillance, outils de reconnaissance pour les conseillers et les producteurs agricoles, documentation sur les moyens de lutte, etc).

Ce projet a permis d’adapter les valeurs de dimensionnement des structures d’entreposage de fumier et de lisier en fonction des changements climatiques anticipés; ainsi que de mettre à jour le guide de calculs de Joncas et al. (1993) et de former les concepteurs de structures d'entreposage de fumier et de lisier à ciel ouvert pour utiliser le nouveau guide.

Le projet a réussi à aider les Naskapis à élaborer un plan d’action pour s’adapter aux changements climatiques dans quatre secteurs : la faune, les déplacements et la chasse sur le territoire, la santé et le bien-être, la culture et l’éducation.