Froids extrêmes
En raison de la hausse des températures, on observe des modifications dans la durée et l'intensité des épisodes de froid au Québec. On constate que celles-ci se sont adoucies au cours des dernières décennies, tandis que les périodes chaudes ont gagné en intensité et en durée au cours de la même période.
On observe également que les vagues de froid durent moins longtemps, et que le nombre de nuits et de jours frais a considérablement diminué depuis 1950.
Bien que l’année 2018 ait été la plus froide du 21e siècle au Québec, ses températures moyennes étaient néanmoins plus élevées que les normales du 20e siècle. C’est le froid exceptionnel survenu dans le nord de la province qui a contribué à classer l’année 2018 de cette manière. En parallèle, l'été de cette même année avait établi un record comme étant l’été le plus chaud dans le sud du Québec.
Dans le monde
Tout comme au Québec, les tendances mondiales quant à la fréquence, la durée et l’intensité des extrêmes froids sont à la baisse depuis 1950. Ce sont les gaz à effet de serre générés par les activités humaines qui en sont la principale cause.
Le climat est passé d’un climat équilibré entre les extrêmes froid et chaud à une prédominance d’extrêmes de chaleur, c’est-à-dire que l’on bat maintenant davantage de records de chaleur que de record de froid.
Selon les régions, les conséquences des gaz à effet de serre sur les extrêmes de température sont modérées ou amplifiées par des processus localisés, tels que ;
Les rétroactions de la neige et de la glace sous l’effet albédo
Les impacts du changement de l’utilisation des sols et de la couverture végétale
La concentration d’aérosols
La variabilité du climat