Vagues de chaleur
Les projections climatiques suggèrent que les périodes de chaleur extrême, les nuits chaudes et les vagues de chaleur vont devenir plus intenses, durer plus longtemps et se produire plus fréquemment à l’avenir, que ce soit au Québec ou dans le reste du monde. Parallèlement à ce changement, la température maximale atteinte le jour le plus chaud de l’année devrait augmenter significativement.
Plusieurs indicateurs climatiques relatifs à la chaleur sont disponibles sur :
En 2050, 4 jours de vague de chaleur sont à prévoir en général dans les régions de Montréal et de Laval ; ce chiffre est néanmoins une valeur médiane.
Il se pourrait que des conditions plus rares (1 année sur 10) causent 17 jours de vague de chaleur extrême annuellement. Les valeurs en 2050 diffèrent peu quelque soit le scénario d’émissions de gaz à effet de serre.
D’ici 2100, 8 jours de vague de chaleur par an sont à prévoir pour ces régions, selon le scénario d’émissions modérées, alors que le scénario d’émissions élevées en prévoit 25.
À cet horizon, les conditions plus rares (1 année sur 10) peuvent atteindre 33 à 54 jours de vagues de chaleur extrême annuellement.
Figure 2 : Évolution du nombre annuel de jours de vague de chaleur extrême pour les régions de Montréal et Laval entre 1950 et 2100. Pour les régions sociosanitaires de Montréal et Laval, les valeurs seuils de températures maximales et minimales sont respectivement de 33 °C et 20 °C. La partie à gauche (en gris) montre le climat récent intégrant des observations. La partie de droite montre le climat projeté. Le SSP2-4.5 est un scénario d’émissions de GES modéré, le SSP3-7.0 est un scénario élevé. Tirée des Portraits climatiques d’Ouranos basés sur ESPO-G6-R2
Événements combinés
À l’échelle mondiale, les vagues de chaleur et les sécheresses sont devenues plus fréquentes et cette tendance se poursuivra dans le contexte des changements climatiques. La co-occurrence de ces événements extrêmes a d’ailleurs des impacts significatifs pour la production agricole et les écosystèmes, notamment par leurs effets combinés pouvant conduire à une mortalité accrue des arbres et des cultures.
Les conditions générées par des épisodes simultanés de sécheresse et de chaleur extrême favorisent également la survenue des feux de forêt.
