Vagues de chaleur
Les projections climatiques suggèrent que les périodes de chaleur extrême, les nuits chaudes et les vagues de chaleur vont devenir plus intenses, durer plus longtemps et se produire plus fréquemment à l’avenir, que ce soit au Québec ou dans le reste du monde. Parallèlement à ce changement, la température maximale atteinte le jour le plus chaud de l’année devrait augmenter significativement.
En 2050, 6 jours de vagues de chaleurs sont à prévoir en moyenne dans les régions de Montréal et de Laval selon un scénario d’émissions modérées. Il s’agit de cinq jours de plus qu’entre 1990 et 2010.
D’ici 2100, 13 jours de vagues de chaleur par an sont à prévoir pour ces régions, selon le scénario d’émissions modérées, alors que le scénario d’émissions élevées en prévoit 30.
Figure 2 : Évolution du nombre annuel de jours de vague de chaleur pour les régions de Montréal et Laval entre 1950 et 2100. Pour les régions sociosanitaires de Montréal et Laval, les valeurs seuils de températures maximales et minimales sont respectivement de 33 °C et 20 °C. La partie à gauche (en gris) montre le climat récent intégrant des observations. La partie de droite montre le climat projeté. Le SSP2-4.5 est un scénario d’émissions de GES modéré, le SSP3-7.0 est un scénario élevé. Tirée des Portraits climatiques d’Ouranos basés sur CMIP6.
Événements combinés
À l’échelle mondiale, les vagues de chaleur et les sécheresses sont devenues plus fréquentes et cette tendance se poursuivra dans le contexte des changements climatiques. La co-occurrence de ces événements extrêmes a d’ailleurs des impacts significatifs pour la production agricole et les écosystèmes, notamment par leurs effets combinés pouvant conduire à une mortalité accrue des arbres et des cultures.
Les conditions générées par des épisodes simultanés de sécheresse et de chaleur extrême favorisent également la survenue des feux de forêt.