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Session 12 - Disponibilité en eau

Session 12 – Disponibilité en eau

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Thématique : Eau

Does climate change have an impact of vegetable production in Quebec?
  • Chandra Madramootoo, McGill University, Professor 

  • Meaghan Kilmartin, Former Graduate Student, Bioresource Engineering Department, McGill University 

Résumé : The impact of climate change on irrigation requirements to the periods 2050 and 2080 were predicted for vegetable production in Lanoraie, Qc. The irrigation requirement for potato is predicted to significantly increase by the 2080s compared to the historical period (1997-2021), under the CMIP-6 SSP5-8.5 high emissions scenario. Projected irrigation requirements for squash remained stable. Irrigation treatment significantly impacted the net irrigation requirement, with an Maximum Allowable Depletion set at 50% of Available Water significantly reducing irrigation requirements across all climate periods.

CASCADES - Conséquences Attendues Survenant en Contexte d’Aggravation des Déficits d’Eau Sévères au Québec
  • Laurent Da Silva, Nada Conseils, Économiste en changements climatiques

  • Kristelle Audet, Conseillère principale, Groupe Agéco

  • Daniel Tarte, T2 Environnement 

Résumé : Au cours des dernières années, le Québec a connu des évènements de déficits en eau sévères, notamment lors des étés 2020 et 2021. Ces déficits en eau s’aggraveront en durée, en ampleur et en sévérité lors des prochaines décennies en raison des changements climatiques. Malgré l’importance grandissante de cette problématique, les conséquences pour les écosystèmes et les usages anthropiques demeurent très peu documentées et difficiles à projeter dans les prochaines décennies au Québec.  

C’est dans ce contexte que s’insère le projet CASCADES : une étude multidisciplinaire bâtie sur des connaissances et expertises complémentaires visant à capturer les interdépendances complexes entre les dynamiques naturelles, l’intégrité des écosystèmes et le bien-être des populations.

En adoptant une approche par trames narratives, le projet CASCADES s'efforce d'ouvrir une fenêtre sur les épisodes de manques d'eau qui pourraient frapper le Québec dans un climat à +2 et +3 degrés. Ce faisant, il pave la voie à une meilleure anticipation des conséquences possibles sur l'ensemble du territoire québécois sous gestion de l'eau, mais également aux lacunes dans les connaissances afin de bien se préparer à ces épisodes. 

Les processus hivernaux jouent un rôle clé dans le développement des sécheresses de débit dans le Québec méridional
  • Audrey Maheu, Professeur, Université du Québec en Outaouais

  • Gabriel Bastien-Beaudet, Université du Québec en Outaouais, Professionnel de recherche

  • Marc-André Bourgault, Professeur adjoint, Université Laval

  • Cha Zhao, Chercheur post-doctoral, Université Laval 

Résumé : Le transfert d’un déficit de précipitation vers une sécheresse hydrologique est un processus complexe, particulièrement en région où les précipitations sont temporairement emmagasinées sous forme de neige. Des sécheresses estivales peuvent notamment être déclenchées par des anomalies dans l’approvisionnement en neige durant la période hivernale précédente et des précipitations neigeuses peuvent différer le réapprovisionnement en eau d’un système. Malgré tout, les processus hivernaux sont rarement incorporés dans l’évaluation des conditions météorologiques pouvant mener à des sécheresses hydrologiques. Nous démontrons ici l’importance de ces processus dans l’occurrence des sécheresses de débit au Québec méridional (Canada) à l’aide de deux approches complémentaires. D’abord, nous avons effectué une classification de 3735 sécheresses dans 109 bassins versants selon la nature de leur déficit d’approvisionnement en eau. Celle-ci a révélé une influence de processus hivernaux dans 43% des cas et dans 25% des sécheresses estivales. Les sécheresses associées à des conditions hivernales persistantes étaient les plus fréquentes dans 27 bassins versants et les deuxièmes plus fréquentes à l’échelle du Québec. Ensuite, nous avons comparé la capacité de 4 indices météorologiques à prédire les variations dans l’indice de débit standardisé de 6718 tronçons de rivière. Un nouvel indice combinant l’eau de fonte et l’évapotranspiration aux précipitations liquides a obtenu la meilleure performance dans plus de 95% des tronçons. Nos résultats démontrent l’importance de considérer les processus hivernaux dans le développement des sécheresses de débit et introduit un indice qui pourrait améliorer notre capacité à prédire ces sécheresses tant en climat actuel qu’en climat future. 

Développement d’une gouvernance collaborative de la ressource en eau sous un fort stress hydrique en Montérégie ouest
  • Jimmy Mayrand, Université Laval, Doctorant

  • René Lefebvre, Professeur titulaire en hydrologie, Centre Eau Terre Environnemnt, INRS

  • Roxane Lavoie, Professeure agrégée 

Résumé : Le sud du Québec a connu des niveaux de nappe très bas ainsi que des débits d’étiage faibles à la fin de l’été 2021. Ces conditions exceptionnelles ont causé de sérieux défis d’approvisionnement en eau, tant pour les municipalités, les industries, les producteurs agricoles que les résidents. Des conditions similaires ont été observées lors d’années antérieures, mais l’évolution du climat pourrait augmenter leur récurrence future. De plus, certaines régions rurales sont soumises à d’importantes pressions liées à la multitude d’usagers de l’eau. Ces conditions nécessitent une gestion régionale des ressources en eau qui soit intégrée à la planification territoriale afin d’assurer la résilience des approvisionnements en eau. La communication décrit une approche de recherche collaborative appliquée à la Montérégie ouest qui subit un fort stress hydrique. Le projet est basé sur le partage des connaissances et une approche sociohydrologique, afin d’élaborer une vision commune du développement du territoire et d’impliquer activement une pluralité d’acteurs à la prise de décision concernant la mise en œuvre d’actions concertées de gestion de l’eau. L’idée est d’assurer que la planification qui affecte les usages de l’eau tienne compte des capacités d’approvisionnement durable en eau. Le projet de recherche vise à résoudre les difficultés rencontrées dans l’établissement d’une gouvernance collaborative des ressources en eau qui soit intégrée à l’aménagement du territoire au Québec.

Réseau de surveillance régional de la vulnérabilité au stress hydrique du bleuet sauvage: démocratiser le bilan hydrique et la notion de « sécheresse agricole »
  • Lélia Anderson, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA) , Professionnelle de recherche

  • Carl Boivin, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), Chercheur

Résumé : Le stress hydrique a un impact bien documenté sur les rendements des cultures. La notion de « sécheresse agricole » qui décrit le principe selon lequel un déclin de l’humidité du sol impacte négativement une culture est une notion sous-utilisée au Québec, mais qui a fait plus de « millage » chez nos voisins du Sud, nos voisins Canadiens et en Europe. Le risque de stress hydrique varie à petite échelle et il est entre autres influencé par la capacité du sol à retenir l’eau.  

Ce projet a l’ambition de créer le premier réseau de suivi de l’humidité du sol à une échelle régionale au Québec. Il s’intéresse au bleuet sauvage cultivé où un réseau de 30 stations fait l’objet d’un suivi en continu de l’humidité du sol, et ce, de 2024 à 2028.

Ce réseau de surveillance servira d’assise à un important volet de transfert qui inclut des activités de diffusion produites sur une base hebdomadaire auprès des 30 entreprises partenaires. Le risque de stress hydrique est suivi et évalué en fonction des caractéristiques pédologiques variées, ainsi que des données météorologiques historiques et prévisionnelles d’évapotranspiration.

Les données collectées dans ce projet permettront d’établir les bases nécessaires à la création d’un indice de sécheresse pour le bleuet sauvage qui est plus fiable que les indices plus généraux (p. ex. : indices météorologiques). Ces derniers excluent le suivi de l’humidité du sol et sont moins adaptés aux variations régionales des agrosystèmes. 

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